The Shining - Stephen King

Auteur : Stephen King

Titre : The Shining

Collection : Hodder

Date de publication : 1977

Résumé : Danny a seulement cinq ans, mais dans les mots du vieux Mr. Hallorann il est un "shiner", embrasé avec des tensions psychiques. Quand son père devient gardien de l'hôtel Overlook, les visions de Danny deviennent incontrôlables. Lorsque l'hiver approche et le blizzard les isole, l'hôtel semble développer sa propre vie. Il est destiné à être vide. Alors qui est la femme de la chambre 217 et qui sont les invités masqués qui montent et descendent dans l'ascenseur ? Et pourquoi les haies ont la forme d'animaux qui semblent si réels ? Quelque part, d'une manière ou d'une autre, il y a une force diabolique dans l'hôtel, qui commence aussi à "shiner".

Citation : "-Kill him. You have to kill him, Jacky, and her, too. Because a real artist must suffer. Because each man kills the thing he loves. Because they'll always be conspiring against you, trying to hold you back and drag you down. Right this minute that boy of yours is in where he shouldn't be. Trespassing. That's what he's doing. He's a goddam little pup. Cane him for it, Jacky, cane him within an inch of his life. Have a drink, Jacky my boy, and we'll play the elevator game. Then I'll go with you while you give him his medicine. I know you can do it, of course you can. You must kill him. You have to kill him, Jacky, and her, too. Because a real artist must suffer. Because each man-"

-> "-Tue-le. Tu dois le tuer, Jacky, et elle aussi. Parce que un vrai artiste doit souffrir. Parce que chaque homme tue la chose qu'il aime. Parce qu'ils conspireront toujours contre toi, essayant de te retenir et de te tirer vers le bas. En ce moment-même, ton petit garçon est là où il ne devrait pas être. Intrusion. C'est ce qu'il est en train de faire. C'est un putain de petit chiot. Donne-lui des coups de bâton pour ça, Jacky, bat-le à mort. Prend un verre, Jacky mon garçon, et nous jouerons au jeu de l'ascenseur. Ensuite j'irai avec toi pendant que tu lui donneras ses médicaments. Je sais que tu peux le faire, bien sûr que tu peux. Tu dois le tuer. Tu es obligé de le tuer, Jacky, et elle aussi. Parce que un vrai artiste doit souffrir. Parce que chaque homme-"

Commentaire personnel : Étant une très grande fan du film de Kubrick, je me devais de lire ce livre qui a révolutionné le genre fantastique. Le troisième livre de Stephen King est finalement complètement différent du film. Je l'ai lu en anglais, et comme j'ai un niveau d'anglais assez limité, c'est vrai que j'ai pas compris tous les mots malheureusement, mais j'ai quand même réussi à comprendre le sens général des phrases. Les dialogues sont simples à comprendre. Certes il y a des longueurs, mais le livre est juste.. Waw! J'ai savouré chaque pages, chaque chapitre. La fin est juste incroyable. Le stress est à son comble durant les derniers chapitres. Ce qui m'a énormément étonné c'était le fait que la fin soit aussi différente de la fin du film.
(SPOIL ! : Dans le film, rappelez-vous la fameuse scène dans le labyrinthe où Jack meurt. Et juste avant il avait assassiné à la hache Mr. Hallorann. Et bien à la fin du bouquin, il lui cogne simplement la tête, il tombe dans les vapes [si j'ai bien compris]. Il n'y a pas de labyrinthe et donc pas de scène dedans. Ils arrivent à s'en sortir tous les trois, et Jack meurt avec l'hôtel lors d'une explosion. J'ai trouvé l'épilogue assez cucu avec la pêche).
Mais Stephen King reste magique et nous plonge dans la plus grande des intrigues. Au fil des pages, le stress augmente, on veut savoir comment se déroule la fin. Est-ce que Jack tuera son enfant et sa femme Wendy ? Est-ce que Jack mourra-t-il? Peut-être aura-t-il une prise de conscience et se réveillera de l'emprise de l'hôtel?
Je garderai un bon souvenir de ce livre, car le livre met du temps à démarrer, mais on rentre vraiment dans la tête des personnages, surtout Danny, où on rentre dans son subconscient grâce (à cause?) à Tony. De nombreuses phrases sont entre parenthèses et en italiques pour nous dire leurs pensées, et surtout leur shine. On voit au fil du temps avec ses phrases justement la progression de Jack qui devient complètement fou, possédé par cet hôtel qui fait de Jack leur pantin. C'est l'hôtel qui lui implante ses idées, c'est aussi l'hôtel qui l'oblige à tuer sa famille. Jack ne meurt pas en étant Jack, mais en étant la marionette de l'hôtel. Il n'a plus d'âme à la fin, il sert juste de moyen pour parler, pour transmettre les volontés de l'hôtel.