lundi 12 février 2018

Depuis L'Au-Delà - Bernard Werber




TitreDepuis L'Au-Delà

Auteur : Bernard Werber

Publication : 2017

Maison d'édition : Albin Michel

Couverture : Philip Conrad

Traducteur : ø

Nombre de pages : 436

Sur l'auteur

Bernard Werbet est né le 18 septembre 1961 à Toulouse, est un écrivain français. Il est principalement connu pour sa trilogie des Fourmis.
Son œuvre, traduite dans une trentaine de langues, fait se rencontrer spiritualité, science-fiction, polar, biologie, mythologie, mythologie, etc. L'auteur qualifie parfois son style de "philosophie-fiction".

Résumé : Je me nomme Gabriel Wells. Je suis écrivain de romans à suspense. Ma nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu'un que je connais personnellement :
Moi-même.
J'ai été tué dans la nuit et je me demande bien par qui.
Pour résoudre cette énigme j'ai eu la chance de rencontrer Lucy Filipini.
En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts.
Et c'est ensemble, elle dans le monde matériel, moi dans le monde invisible, que nous allons tenter de percer le mystère de ma mort.

Citation :

- Tout d'abord, il faut que je vous explique votre "maladie".
- Vous êtes médecin ?
Elle sourit d'un air compatissant.
- En quelque sorte. Disons que je suis "médecin des âmes". Cela a l'avantage de ne pas nécessiter de diplômes. Pour commencer, il faut que vous sachiez que votre problème est plus grave que votre présumée anosmie.
- J'ai un cancer?
- Encore plus grave.
- Dites-moi la vérité, je peux tout entendre.
- Hum, c'est encore un peu tôt. Je préfère vous livrer des indices. Ce matin en vous levant, vous n'aviez pas faim, n'est-ce pas ?
- En effet.
- Vous êtes rapidement sorti de chez vous, mais vous n'avez parlé à personne, je me trompe ?
- Le matin au réveil, je ne suis jamais causant.
- Dehors vous n'avez pas trouvé qu'il faisait froid.
- Je ne suis pas frileux. Mais arrêtez avec vos énigmes, à la fin ! Quelle est donc cette si mystérieuse maladie ? demande Gabriel d'un ton de plus en plus impatienté.
Elle regarde ses mains.
- Savez-vous que le mot maladie vient de l'expression "mal à dire" ?
- Cessez de tourner autour du pot ! Où voulez-vous en venir, bon sang ?
- Bon, il faut que je m'y prenne différemment. Comment vous expliquer ? En fait... j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Vous préférez que je commence par laquelle ?
- La bonne, répond Gabriel, passablement irrité.
- Je vous ai menti, vous n'êtes pas malade.
- C'est déjà ça. Et la mauvaise alors ?
- La mauvaise c'est que... vous êtes morts.
Gabriel lève les sourcils, affiche une mine étonnée, contrariée, dubitative, pour finalement éclater de rire.


Commentaire personnel : Ce livre m’a beaucoup déçue pour être sincère. J’avais seulement lu « Les fourmis » de Werber, qui date des années 90, et je n’ai pas accroché sur celui-ci. Je l’ai trouvé simple, mais pourtant qui va trop loin. Le monde de l’au-delà décrit par Werber est très cucul si je peux dire. Le protagoniste, Gabriel Wells, a un frère jumeau, Thomas. Gabriel meurt sans le savoir au début du roman, et c’est ce passage qui m’a plu. Il fait la rencontre de Lucy Filipini, une jeune médium très jolie, qui peut l’entendre mais pas le voir. Ils se rencontrent au début dans la salle d’attente chez le médecin car Gabriel se rend compte qu’il n’a plus d’odorat, et se pense malade. Ce qui est drôle si l’on sait dès le début qu’il est mort.

Tout le long du roman, Gabriel cherche à savoir qui l’a tué à l’aide de son grand-père dans l’au-delà.
Ce qui ne m’a pas plu est le fait que Gabriel rencontre tous les auteurs connus, comme Charles Dickens, Flaubert, Lewis Caroll, ce qui donne un effet enfantin au livre. Il y a un passage où les protagonistes de ces auteurs connus s’affrontent : Alice, Emma Bovary, Sherlock Holmes... je pense vraiment que Werber est allé trop loin dans l’imagination et que cette barrière de la langue qui disparaît lorsque l’on meurt est très brouillon, très gnangnan. Un peu trop simple. Gabriel reçoit l’aide de Dickens pour l’aider à trouver celui qui l’a tué.
J’aurais apprécié peut-être un roman un peu plus réaliste même si le domaine de la mort est difficile à traiter. De temps en temps Werber écrit des petits chapitres entre deux suspens sur des faits historiques qui n’ont d’ailleurs pas souvent de lien avec l’histoire. Le point positif est que cela m’a permis d’apprendre des anecdotes sur des personnages historiques comme Napoléon Bonaparte ou sur des objets tel le nécrophone (appareil inventé par Thomas Edison dans le but de parler avec les morts dans l’au-delà).
is « Les Fourmis »), ce qui fait que je donne simplement mon avis sur ce roman. Tu penseras peut-être (et je te le souhaite) différemment. En revanche, un autre point positif de ce roman est que l’on rentre rapidement dans l’histoire, et l’on s’attache très vite aux personnages principaux. Mais l’abs
Ensuite la fin est bien entendu poussée très loin mais elle est impossible à deviner. Elle m’a assez plue dans le sens que jamais je ne m’en serai doutée, pas la moindre seconde. Il faut être attentif lors de la lecture du début à la fin sur chacun des personnages. Mais il faut avoir l’œil pour cela. Je n’écris pas beaucoup car vraiment j’ai été déçue par ce roman qui a pourtant été bien vendu, qui a reçu une bonne publicité et qui a été beaucoup attendu. Après je ne connais pas les œuvres de Bernard Werber (hor
murdité des événements a fait que je n’ai pas pu apprécier intégralement ce livre.